TRADUCTION
(de courtoisie)
Ridván 153
Aux disciples de Bahá’u’lláh en Europe
Amis chèrement aimés,
A la conférence de Stockholm qui, il y a quarante-trois ans, rassemblait les Bahá’ís européens à l’appel du bien-aimé Gardien pour le lancement de la grande croisade de dix ans sur votre continent, vous n’aviez que trois Assemblées Spirituelles Nationales - celle des Iles Britanniques, celle de l'Allemagne et l’Autriche, et celle de l’Italie et la Suisse - avec des communautés locales qui se développaient lentement dans les autres pays de l’Europe de l’ouest. A l’est, isolés par des barrières politiques, se trouvaient de tout petits restants de communautés formées dans les toutes premières années et il existait, en Turquie avoisinante, une petite communauté nationale en difficulté. Les croyants européens de l’époque, alors qu’ils considéraient les tâches imposantes qui les attendaient, entendirent les paroles du Gardien qui élucidaient la signification historique du continent où ils avaient à construire les institutions de l’embryon de l’Ordre mondial de Bahá’u’lláh:
Un continent, occupant une position si centrale et si stratégique sur toute la planète; à l’histoire si riche et si mouvementée, si diversifié dans sa culture; dont le sol vit jaillir les deux civilisations hellène et romaine; le pivot d’une civilisation dont Bahá’u’lláh Lui-même fit l’hommage de certains traits; dont les rivages méridionaux furent la première demeure de la chrétienté; aux frontières orientales duquel se confrontèrent si fréquemment les forces considérables de la Croix et du Croissant; dont l’extrémité sud-occidentale vit une culture islamique au développement rapide produire son plus beau fruit; au coeur duquel la lumière de la Réforme brilla si vivement, répandant ses rayons jusqu’aux régions lointaines du globe...